Teaser live filmé au Rendez Vous
Notre premier album , "Intimes Voyages",est disponible en écoute et téléchargement sur toutes les plateformes comme Youtube,Deezer, Spotify, Itunes...
tapez Intimes Voyages dans le moteur de recherche pour le trouver
https://itunes.apple.com/fr/album/intimes-voyages/1433805932
https://play.google.com/…/mus…/album/Nomade_Intimes_Voyages…
Intimes voyages
J’aimerais t’emmener loin de tous ces murs
Avec toi, respirer un peu d’air pur.
Regarder les aigles planer dans le ciel.
Fermer les yeux, ouvrir nos ailes.
Là où tout commence, où s’arrêtent les âges.
Dans mes intimes voyages .
Au pied des montagnes, où pleurent les rivières,
On mélangerait nos larmes, chair contre chair.
En écoutant l’appel des loups dans le lointain,
On s’enlacerait jusqu’à la fin.
Là où tout commence, où s’arrêtent les âges.
Où nos rages redeviennent sauvages.
Quand les loups viennent nous lécher le visage.
Dans nos intimes voyages.
Là où tout commence, où s’arrêtent les âges.
Où nos rages s’évadent de leurs cages.
Quand les loups viennent nous lécher le visage.
Dans nos intimes voyages.
J’aimerais t’emmener loin de tous ces murs
Pour enfin retrouver nos vraies natures.
Marrakech
Je marche dans tes rues, étranger en exil
Ta place est encore nue de marchands volubiles
Sur tes murs orangés, le soleil brille à peine
Je te vois t’éveiller, ô reine marocaine
Charnelle, dissolue, ma nuit fut onirique
Emporté par des flux d’alcool et de musique
J’ai vu tanguer mon cœur aux bras d’une fille brune
S’éreinter de bonheur dans le creux de ses dunes
Marrakech…
Bientôt, je serai seul au milieu de milliers
De charmeurs de serpents, et d’autres étrangers
De touristes en sandales, qui cherchent à marchander
Dans les moindres dédales de tes souks colorés
Marrakech…
Je marche dans tes rues…
Ta place n’est que cohue de marchands bien habiles
Le jour est bien levé, sur toi, ô cité reine.
moi, je m’en vais rêver de ma belle marocaine.
Indifférent
Je n’suis pas né dans la dentelle.
Les belles villas, les grands hôtels,
J’n’ai pas connu, pas connu.
Je n’suis pas né dans l’caniveau.
Pas d’cicatrices sur la peau. J’ viens pas d’la rue, non plus.
J’suis qu’un pantin d’la classe moyenne.
Celle qu’on exploite, celle qu’on enchaine.
Qui n’doit qu’obéir et se taire, et enrichir des hommes d’affaires
Indifférents, quand on n' naît pas riche et puissant
Comme transparent. Tu vis, tu payes et tu fous l’camp
Inconsistant. Tes paroles volent dans le vent.
J’ suis pas grande gueule, beau parleur.
Les grandes phrases des leaders, J’n’ai jamais su, jamais su.
J’veux pas l’pouvoir ni les honneurs.
La gloire qui rime avec bonheur,
Je n’y crois plus. Y ai-je cru ?
J’suis qu’un humain dans la moyenne
Qu’on vampirise, et qu’on gangrène.
Qui n’ doit qu’avancer et se taire entre paradis et enfer
Indifférents, quand on n’est pas riche et puissant
Comme transparent. Tu vis, tu payes et tu fous l’camp
Inconsistant. Tes paroles volent dans le temps indifférent.
Vais-je mourir dans la dentelle,
Une belle villa, un grand hôtel, Serai je connu ?
Ou peut être dans l’caniveau, des cicatrices sur la peau.
Au coin d’une rue…inconnue.
Je n’suis qu’une âme en joie, en peine.
Un bout de chair qui se démène.
qui ne cherche qu’à briser ses chaines
Et jure de n’pas quitter la scène
Indifférent, comme transparent.
Inconsistant. Tes paroles volent dans le vent indifférent…
Tes paroles… volent
Le Déluge
Qu’on soit des lions, des loups, avides de sang chaud
Ou qu'on soit, malgré tout, des moutons du troupeau
Des girafes au grand cœur, des crocodiles qui pleurent.
Venus de terres arides, craquelées de misère
Ou d'horizons humides, inondés de lumière
Des imbéciles heureux, des savants orgueilleux
Lorsque l'orage gronde,
Que les bergers nous tondent
On veut être tous dans le même bateau
Destination l'espoir de lendemains qui chantent
Que cesse la tourmente
Tous dans le même bateau recommencer l'histoire.
Loin, de tous les subterfuges, et après nous,
le déluge.
Qu’on soit frileux, fragile, apeuré par les ombres
Ou valeureux, agile, debout dans les décombres
quand viennent les vautours, tout l’monde passe son tour
On sait bien que les héros font rarement de vieux os
Rendez vous tous dans le même bateau
Destination l'espoir de lendemains qui chantent
Que cesse la tourmente
Tous dans le même bateau recommencer l'histoire.
Loin, aller chercher refuge, et après nous,
le Déluge.
De charybde en scylla, qu’est ce que l'on trouvera ?
Au coin de chaque page qu'écrira l'équipage
À la fin du voyage
Tous dans le même bateau
Tous dans le même bateau, recommencer l'histoire.
Loin
Tous dans le même bateau
Pour se hisser haut
Loin de tous les subterfuges.
Et après nous...le Déluge.
L’eldorado
Et voir les fleurs de la vie flétrir dans l’eau des remords
Où viennent s’échouer les cris, quand la révolte s’endort
Car plus de place pour les peut être,
On a fermé toutes les fenêtres,
cessé d’être des chercheurs d’or
Et voir nos femmes qui supplient ne t’éloignes pas du port
Alors qu’on a qu’une envie, perdre, reperdre le nord
Aller se frotter au soleil, même si ailleurs c’est pareil
Tant pis, tant que l’on cherche encore
L’eldorado, x2
Celui que l’on voyait briller dans nos nuits dorées
Où l’on rêvait si haut
L’eldorado, x2
Qu’on s’en approche, qu’on s’en écarte,
En nos cœurs se cache la carte,
Les points cardinaux de l’eldorado
Tant de marins, de capitaines, de pauvres matelots
Ont hissé mille fois la misaine juste pour sentir le vent chaud
Le sel bruler leur peau moite, sur toutes les mers qui miroitent
D’illusions et de sanglots
Et moi, je suis comme les autres, je rêve d’exil
D’aller cogner à d’autres portes d’imaginaires brésils
Partir dompter les amazones, quitter la route, quitter le Rhône,
Pour un jour revenir
De L’eldorado, x2
Celui que l’on voyait briller dans nos nuits sacrées
Où l’on rêvait si haut
L’eldorado, x2
Qu’on s’en approche, qu’on s’en écarte,
On en garde tous la marque,
Bien au-delà des mots
De l’eldorado
L’eldorado, x2
Celui que l’on voyait quand on y croyait
Qu’on était si beaux
Elle voulait être star
Elle aurait tout donné pour briller
Devenir celle qui étincelle
Diva d’la télé, c’était son conte de fées
Bien plus qu’un simple espoir, elle ne cessait d’y croire
Elle voulait être star, Elle voulait être star,
Une reine de la nuit qui fait pâlir d’envie
Même les hommes sans histoires
Elle voulait être star, Elle voulait être star,
Quand la foule se déchaine,
Illuminer la scène et des milliers de regards
Elle voulait…
Elle a claqué son fric dans des cours artistiques
Toujours sérieuse et sage dans son apprentissage
De castings en concours,
Cheveux longs, cheveux courts
Des photos, des adresses,
Des promos, des promesses
Elle voulait être star, Elle voulait être star,
Squatter les magasines que lisent ses copines
Fuir sa vie sans histoires
Elle voulait être star, Elle voulait être star,
S’imaginer chanteuse, ça la rendait heureuse
Elle, la serveuse de bar
Elle voulait être star
Elle a fait d’la télé, un album, une tournée
Connu le tout Paris. Tous ses oiseaux de nuit
On la reconnait dans la rue mais on ne l’entend plus
Que dans des compils qui s’entassent
Au fond des grandes surfaces
Elle voulait être star, être star,
Une reine de la nuit qui sème la jalousie
Chez les femmes sans histoires
Elle voulait être star, Elle voulait être star
Quand la foule se déchaine,
Illuminer la scène et des milliers de regards
Et entrer dans l’histoire,
Gravée dans les mémoires
Elle voulait être star, Être star
Ahimsâ. (Respect de la vie, ne pas nuire, en sanskrit, dialecte Indien).
11 janvier, tous unis
Contre la peur, la barbarie,
Nous sommes Charlie et c’est tant mieux ;
Le monde réouvre un peu les yeux.
Mais, preuve que ça ne suffit pas,
On assassine au Nigéria.
Ça ne fait pas la une des medias
Des fillettes qui volent en éclats
Pour Boko Haram, la Charia.
Mais que peut-on faire contre çà ?
Au moins dire, je n’accepte pas
Et la violence, et la terreur.
Où est le courage, la grandeur ?
Je n’serai jamais comme vous.
Je reste humain, libre, debout.
Vous cherchez à nous diviser,
Pour mieux régner, rogner
Notre fragile fraternité,
Déjà la haine s’est embrasée.
Ici on tire sur les mosquées
Ici Charlie est sur Ebay.
A sa une pleure Mahomet
Vous tuez des hommes, pas des idées.
Je sais que vous réessaierez
Mais que peut-on faire contre çà ?
Au moins dire, on n’accepte pas
Votre folie, votre noirceur.
Vos massacres uniront nos coeurs.
on n’sera jamais comme vous.
on reste humains, dignes, debout.
Qui peut dire ce que sera demain ?
Mais l’avenir est dans nos mains
Dans les sourires de nos enfants.
Pas dans la bible ou le coran.
Un jardin
Je ne demande pas grand-chose
Le parfum doux des lys, des roses
Je ne demande presque rien
Loin du chaos quotidien, un jardin
Je ne demande pas la lune
Me mettre au vert une heure, juste une
Peut être plus, on verra bien
Si le blues gagne du terrain, un jardin
Est-ce que tu m’y rejoins ?
Sans toi ça ne rime à rien
Même dans le plus beau des jardins
Ma main dans l’eau claire du bassin
Ne plus penser à rien
Juste aux courbes de tes seins
Au bonheur de tes yeux dans les miens
Est-ce que tu m’y rejoins ?
Sans toi ça ne rime à rien
Même dans le plus beau des jardins
Je ne demande pas grand-chose
Le parfum doux des lys, des roses
Je ne demande presque rien
un jardin
Et tes yeux dans les miens
Betty
Betty, ça l’embête de raconter sa vie
On l’a tellement menée en bateau Betty
Tant de galères au bout du récit,
Qu’au lieu de répondre, elle vous sourit
Betty ne veut plus faire les mêmes bêtises
C’est bête, mais l’amour, c’est sa hantise.
Chaque jour ses fantômes la tyrannisent
Chaque nuit, elle déboutonne sa chemise
Betty, fille exquise qui fait du strip-tease
Pour des hommes aux yeux pleins de convoitise
Qu’elle enlève le haut, le bas,
Betty ne se révèle pas.
Prendrait-elle un rien de plaisir
A distiller des ondes de désir ?
A voir des mâles qui soufflent et transpirent
Sans rien sur elle que son sourire
Betty se fout de tout, de tous, de sa vie
De tous les avis, de toutes les envies
Et, si des hommes, parfois, visitent son lit,
Personne n’habite le cœur de Betty.
Betty, fille exquise qui fait du strip-tease
Pour des hommes aux yeux plein de gourmandise
Qu’elle enlève le haut, le bas,
Betty ne se dévoile pas.
J’voudrais v’nir à bout de ses tabous
Remettre ses rêves debout
Betty, fille exquise qui fait du strip-tease
Et vous rend fiévreux par le feu qu’elle attise
Mais frôlez à peine le bout de ses bas,
Et Betty se défilera… se dérobera
Car Betty est comme ça.
Il était une fois
Il a l’humeur voilée par trop de nuits de brouillard
Il a tant de fois tout recommencé,
Il s’est tellement trompé d’histoire.
Il s’enfuit dans de longs silences
Mais faut pas lui en vouloir
Il s’invente des plaines immenses où il repart
Et se répare.
Il en a vu des pays, il en a vu des saisons
De ses erreurs qu’a t’il apprit ?
Ses faiblesses, ses raisons.
Il en a écumé des villes avec des frères de passage
Il a connu le sucre des îles et la boue des marécages
Et pour tout ça, il a moins peur
Il me parle pendant des heures.
Il en a pris des bateaux, des trains , des avions
Dérivé, déraillé, écrasé plus souvent que de raison
Tant de cœurs l’ont blessé,
Parfois même pour de bon
Démonté, remonté, recassé, recollé, décollé,
Passons…
Et pour tout ça, il a moins peur
Il me parle pendant des heures.
Et pour tout ça, il a moins peur.
Même quand il bât mon sang à 100 à l’heure.
Et je le berce chaque fois qu’il pleure
De tout mon cœur,
Mon cœur.
Il a l’humeur voilée par trop de nuits de brouillard
Il a tant de fois tout recommencé,
Il s’est tellement trompé d’histoire.
Richard
Vous m’avez peut être vu
Au coin de votre rue.
Ou, du moins, aperçu, Un jour.
Rarement, les gens m’ parlent.
Souvent muets comme des arbres.
Mais tous ne restent pas de marbre,
Je le sens.
Je sais que çà vous gène,
Que je pue, que je traine
Dans vos rues, sans but.
D’être un mauvais miroir
Pour vos enfants, vos espoirs.
Mais à chacun son histoire.
Moi, c’est celle d’un clochard.
Avec Baudelaire on est bien.
C’est pas l’poète, c’est mon chien.
on vous effraie, j’ le vois bien.
Mais ne craignez rien, ne craignez rien.
Vous savez, c’’est pas un pit-bull.
C’est un bâtard plutôt cool.
Même s’il aboie et qu’il saoule la foule.
J’lis d’la peur dans vos yeux.
Du dégout, un peu des deux.
J’suis pas un mec dang’reux.
J’en connais des lascars
Qui tabassent tout c’qui passe
Du matin jusqu’au soir.
Moi, je n’suis qu’un clochard.
Je sais que çà vous gène,
Que je pue, que je traine…
D’être un mauvais miroir.
Au fait, j’m’appelle Richard.
Plutôt marrant pour un clochard.
Vous m’avez peut être vu…
Bonjour m'sieurs dames.
une p'tite piece s'il vous plait?
ah! Pardon !Je suis devant votre porte?
excusez moi , je m'en vais alors.
ok, je m'en vais.
Bonne journée m'sieurs dames.
Que dieu vous garde.